10.12.2024

Système immunitaire et bien-être

Le système immunitaire correspond à la capacité à résister contre les germes, virus et bactéries. Plus le système immunitaire est fort, moins le cheval est susceptible de tomber malade. En outre, le système immunitaire assure la régénération après l’entraînement. Bien que le système immunitaire soit invisible, il joue un rôle essentiel pour le bien-être du cheval. Il est constamment en action afin de neutraliser rapidement toute menace pesant sur l’organisme.

Une armée de globules blancs

La peau représente une protection importante contre les intrus puisqu’elle les empêche généralement de pénétrer dans l’organisme. Pourtant, la présence d’ouvertures (plaies) leur permet parfois d’atteindre les voies respiratoires ou les muqueuses.

L’organisme du cheval dispose, tout comme l’organisme humain, de toute une « armée » de globules blancs prêts à passer à l’action. Les globules blancs attaquent tout ce que le corps ne connaît pas. Les macrophages comptent ici parmi les globules blancs les plus importants. Ils identifient les bactéries en tant qu’intrus, les aspirent et les décomposent alors lentement. En outre, une substance inflammatoire (cytokine) est parallèlement produite. Cette substance a pour fonction de lancer un signal à toutes les autres cellules et d’inciter d’autres globules blancs à se mettre également au travail afin de détruire les bactéries étrangères. Si les germes sont plus forts que le système immunitaire, le virus remporte la victoire contre l’armée de globules blancs. Le cheval tombe malade et développe de la fièvre.

Santé physique et mentale

Le système immunitaire est déterminant pour la santé physique d’un cheval. Le tractus intestinal représente un maillon important au sein de ce système. Un intestin sain constitue donc un premier pas vers un cheval en bonne santé.

Les défenses immunitaires du cheval sont contrôlées par un système composé de plusieurs éléments :  le thymus, l’intestin, le système lymphatique, les globules blancs, la moelle osseuse, les anticorps, les muqueuses, la peau, la rate et le foie. Ce système est appelé le système immunitaire. Tout est coordonné par le thymus.

Toutefois, si la santé physique d’un cheval influence sa résistance face aux agents pathogènes, sa santé mentale joue également un rôle non négligeable. Il suffit de penser au stress, lequel peut avoir un impact considérable sur la santé d’un cheval.
Surveillez donc également l’état mental de votre animal. Veillez à ce qu’il sorte suffisamment au pré, à ce qu’il ait des contacts sociaux et évitez l’ennui et la frustration.

Les défenses immunitaires vont ainsi de pair avec la santé physique et psychique du cheval

La flore intestinale et le système immunitaire

L’intestin constitue la principale barrière entre l’organisme du cheval et le monde extérieur. En effet, la membrane de l’intestin entre en contact avec tout ce que le cheval mange et boit. Toutefois, malgré son rôle particulièrement important, la paroi intestinale est extrêmement fine. Si le cheval entre en contact avec des substances nocives, cela peut donc éventuellement lui être fatal. C’est ici que le système immunitaire entre en jeu. Cette arme permet de lutter contre toutes les substances nocives et protège le corps contre les dommages.

Le développement d’un système intestinal sain commence directement après la naissance. Dès que le poulain boit le dit colostrum, les premiers anticorps pénètrent dans le sang et les premières bactéries dans le côlon où les bactéries positives pourront alors s’installer. On parle ici de flore intestinale ou de microflore. Celles-ci pénètrent dans l’intestin via le lait maternel ou l’absorption de crottins. La microflore doit d’abord être reconnue par le système immunitaire afin que celui-ci puisse distinguer clairement les bactéries pathogènes des bactéries non pathogènes présentes dans l’intestin.

Lorsqu’elles pénètrent pour la première fois dans l’organisme, les bactéries sont considérées comme des substances étrangères et provoquent une réaction du système immunitaire. Toutefois, une fois que l’hôte identifie ces bactéries comme non pathogènes, le système immunitaire cesse de réagir. Cela permet alors aux bactéries et au cheval de vivre en parfaite symbiose, chacun ayant besoin de l’autre pour survivre. En effet, le cheval est fait pour digérer des fibres toute la journée. Toutefois, la matière végétale peu digeste requiert l’aide de la microflore. La microflore transforme les fibres de la plante en acides gras et en vitamines B, lesquels fournissent une grande quantité d’énergie au cheval.

La flore intestinale joue un rôle essentiel en matière de contrôle et de régulation du système immunitaire. Elle protège l’organisme contre le « monde extérieur nuisible ». Pour une santé et une performance optimales, il est donc indispensable de veiller au maintien d’une flore intestinale saine. Les fibres fournissent de bonnes bactéries. Un système immunitaire sain commence donc par un apport suffisant en fibres. Mais le fourrage grossier satisfait également un besoin mental. En effet, un cheval est naturellement fait pour manger 14 à 16 heures par jour.

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